Dès la fin du XVe siècle, après la désolation de la guerre de Cent Ans, la bourgeoisie aisée et les nouveaux anoblis cherchent des placements sûrs et honorables. Ici, il a fallu remettre les manants au travail, mais, pour ce faire, consentir des baux plus longs et moins coûteux, une classe de laboureurs en naîtra dans le village. Après un notaire, secrétaire du roi, greffier de la Chambre des comptes de Paris, Guillaume de Bardonvilliers au XVIe siècle, voici Messire de Mesgrigny en 1635 et 3 se succéderont comme le feront les de Gineston au siècle suivant avec un retour aux hommes d'armes : Jean de Gineston, sieur des Epoisses en Brie, écuyer, est porte-arquebuse de M. le duc d'Orléans. Par mariage (son 3ème) avec la fille du seigneur de Bréau, François de Comminge, capitaine de la compagnie de chevau-légers et chambellan du prince de Condé, possède, à la fin du siècle, Bréau et les Epoisses venus de sa seconde épouse. En 1740, son fils chevalier, comte de Guittaud, baron de Bréau, est marquis d'Epoisses. Mais le seigneur ne fait que posséder : il confie ses « affaires » à un représentant (M. Donne) et, à la veille de la Révolution, la seigneurie aura été bornée pour bien distinguer ce qui relève de Bréau (vendue en 1764), de Bourbon et les Epoisses. H.Clayette